Le savez-vous ? La procrastination a en fait une valeur inestimable parce qu’elle nous délivre un message. Incroyable me direz-vous ?

Le tout est de savoir comment on procrastine.

Nous avons tous connu cette situation où nous savons ce que nous devons faire mais ne nous le faisons pas : finir une thèse, ranger ses papiers, faire du sport… on procrastine tous sur quelque chose.

Nous reportons un travail important soit parce qu’il nous stresse soit parce qu’il n’est pas gratifiant.et chaque fois que nous reportons une tâche, ça pèse sur notre moral.

La procrastination n’est pas liée à une mauvaise gestion du temps mais à un dysfonctionnement émotionnel. Source de stress et de culpabilité, procrastiner est un décalage entre l’intention et l’action.

Ce n’est pas l’adulte qui procrastine mais l’enfant qui est en nous.

Posez-vous la question : « Dans quel état suis-je quand je procrastine ? »

Vous verrez que dans 95% des cas, votre réponse sera liée à une peur :

  • Peur de ne pas y arriver
  • Peur du refus
  • Peur de l’échec
  • Peur du jugement
  • Peur de décevoir …

Si vous analyser comment vous procrastiner, vous pourrez petit à petit élucider le frein et améliorer votre état émotionnel. Voici quelques exemples.

Si au moment de passer à l’action :

  • Vous zoner sur Internet, c’est qu’en fait vous gérez votre stress en créant du lien.
  • Vous rêvassez, peut être êtes-vous en train de réparer quelque chose de votre enfance, cet enfant qui n’avait pas le droit de ne rien faire.
  • Vous jouez : vous faites alors le choix conscient de faire ce qui vous plait, vous prenez cet espace de jeu qui vous a manqué dans votre enfance.
  • Vous regardez la TV : vous tentez d’oublier, de ne pas ressentir la pression.

Mais alors que faire ?

  • Si vous avez besoin de créer du lien, évitez de travailler seul, entourez-vous de personnes qui pourront vous aider. Nombreuses sont les personnes qui procrastinent parce qu’elles n’aiment pas faire les choses seules.
  • Si vous jouez ou rêvassez, autorisez-vous à prendre ce temps. Par exemple, planifiez-vous du temps pour jouer ou ne rien faire dans votre journée. Une demie heure par jour par exemple, et tenez-vous-en. Cela facilitera votre passage à l’action.
  • Si vous regardez la TV, vous gérer votre stress : commencez par des exercices simples de respiration pour vous sentir mieux.

 

La procrastination est donc une « stratégie » apportant de faibles bénéfices à court terme, mais présentant un coût important à long terme.

À chaque fois que vous êtes confronté à la procrastination, c’est en fait l’enfant qui est en vous qui cherche à assouvir un besoin non comblé.  Pour mieux gérer votre temps, écoutez-le et accueillez son message.

Une fois cette stratégie identifiée, vous pouvez:

– Décomposer votre tâche en plus petites

– Commencer par le plus petit pas possible pour vous mettre en confiance

– Prendre conscience des tâches accomplies

– Vous récompenser par des pauses et des moments agréables

Alors, quel type de procrastinateur êtes-vous ?

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